Cette relecture de notre héritage, vieux de quelques siècles, vise à lutter contre l'amnésie, à évoquer une certaine intemporalité, à proposer une opposition au progrès sans projet, sans issue.

 

Ce projet cherche à redonner son importance à notre patrimoine. Des fresques du XIIème siècle de l’église de Saint-André-des-Eaux (Côtes d’Armor) étaient encore bien visibles en 1922, date à laquelle des relevés de  personnages ont pu être réalisés ; il a suffi du XXème siècle pour que ces scènes disparaissent.

 

Redonner sa place également à la terre. Les sols sont bitumés, imperméabilisés (depuis 1945, en France, la superficie construite a plus que doublé par rapport à tous les siècles précédents), souillés… Sans terre nourricière, l’homme meurt, sans territoire, il fait la guerre.

 

Des visiteurs pourront-ils être touchés par l’Indicible ? Le respect de l’environnement, ancrage de toutes les religions, devrait être rappelé avec plus de véhémence par les responsables de toutes les confessions, touchant ainsi la grande majorité des Terriens.

 

Ces motifs et ces couleurs surgissent de nos racines occidentales. Pour certains visiteurs, ils peuvent résonner bien au-delà de nos frontières, comme un soupçon d'universalité. Apparaît alors l’ambition, si ce n'est d'aimer, d'au moins comprendre l'autre qu'il vienne du Moyen Âge ou d'Afrique, de la planète Mars ou de la maison d'à côté.

 

 

 

 

 

itinéraire technique                              démarche conceptuelle                       les toiles